« L’option d’un simple stockage à long terme n’est plus envisagée », affirme le Japon.

L’eau contaminée de Fukushima pourrait finalement être rejetée dans le Pacifique A83c9110

Une quantité massive d’eau contaminée est stockée dans l’enceinte de ce site ravagé par le tsunami de mars 2011. Elle provient de la pluie, des nappes souterraines ou d’injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion.

Filtrée à plusieurs reprises, elle sera à terme débarrassée d’une grande quantité de radionucléides, sauf le tritium, considéré comme moins dangereux pour l’environnement et les êtres vivants.

Le stockage durable, que recommandaient des organisations écologistes comme Greenpeace, n’étant plus d’actualité, restent trois options jugées les plus faisables, d’un point de vue technique et économique : la dilution en mer, l’évaporation dans l’air ou une combinaison des deux.

Des experts, dont ceux de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), poussent depuis des années pour la dilution en mer. Mais ce n’est pas faisable pour le moment car, comme l’a reconnu la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), une grande partie de cette eau est encore lourdement chargée en éléments radioactifs dangereux pour la chaîne alimentaire.

Tepco estime cependant que les citernes seront pleines en 2022.