Une guerre fait rage entre les cartels mexicains et Sea Shepherd, l’ONG de conservation de la vie marine. En jeu : la survie du marsouin du Pacifique. Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, revient sur le mode opératoire de l’ONG.

Empêcher les crimes en plus de les dénoncer est devenu l’ADN de Sea Shepherd 19021810


« Il vient une heure où protester ne suffit plus, après la philosophie, il faut l’action. ». Cette citation de Victor Hugo, qui apparaît en première page du site de Sea Shepherd France, résume à elle seule la philosophie de l’ONG de conservation de la faune et de la flore marine.

Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, a participé à de nombreuses missions en mer. Elle revient dans cet entretien sur le mode d’action de l’ONG, notamment dans le golfe de Californie où le marsouin du Pacifique, le plus petit des cétacés, est au bord de l’extinction en raison du trafic de ce que l'on surnomme la "cocaïne des mers" par les cartels mexicains.

Cette guerre pour protéger le marsouin du Pacifique fait par ailleurs l’objet d’un documentaire d’investigation, Sea of Shadows, qui sera diffusé le 24 novembre sur National Geographic.