Le Conseiller régional LR des Hauts-de-France délégué à l'environnement et par ailleurs vice-président de la Fédération de chasse du Pas-de-Calais, vient d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour diffamation publique à l'encontre de SEA SHEPHERD. Il a fait appel à Eric Dupond-Moretti pour assurer sa défense.

L'affaire avait commencé début 2018 avec la découverte de plusieurs cadavres de phoques présentant des blessures suspectes (plombs dans le corps, démembrement, traces de noyade, etc.) échoués sur les plages du Nord de la France dans un climat tendu avec notamment la création d'un collectif de pêcheurs anti-phoques qui appelait – et continue encore à ce jour – à ce que les phoques ne soient plus considérés comme des espèces protégées afin que les pêcheurs puissent les tuer en toute impunité.

A la suite des plaintes déposées par SEA SHEPHERD pour élucider ces morts suspectes, des enquêtes ont été ouvertes par les parquets de Saint-Omer et de Boulogne-sur-Mer. Ces enquêtes ont confirmé l’origine humaine des blessures constatées sur les cadavres de phoques mais n’ont pas abouti à cause de l’extrême difficulté pour les enquêteurs d’identifier les responsables.

Jean Michel Taccoen avait alors publié les propos ci-dessous sur sa page facebook professionnelle. Après plusieurs mois d'investigations, la juge d’instruction vient donc de décider de le renvoyer en correctionnelle afin qu'il soit jugé pour ces propos. Le procès aura lieu à Paris à la fin de l’année 2020.

D’autres affaires plus récentes ont quant à elles donné lieu à des gardes à vue de pêcheurs suivies de leurs convocations devant le tribunal correctionnel (phoques décapités à Concarneau, phoque frappé à Dunkerque), notamment grâce à une récompense de 10.000 euros offerte par Sea Shepherd en échange d'informations clés qui ont permis aux enquêteurs d'identifier les responsables dans l’affaire de Concarneau.


PHOQUES, Des nouvelles de notre plainte en diffamation contre Jean-Michel Taccoen. Phoque10

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