Nos océans et ses habitants meurent de la surpêche et de la destruction du milieu naturel.

Les braconniers pillent l’océan et détruisent la vie marine en toute impunité. La haute mer est une sorte de « Far West » où la pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN) n'est toujours pas réprimée. De nombreux crimes environnementaux ont ainsi lieu loin des yeux des autorités internationales et de l'opinion publique. Des lois et des accords internationaux existent pour protéger la faune marine et son habitat, mais il est souvent difficile de les faire appliquer par manque de volonté politique, de ressources économiques, ou à cause de frontières transnationales qui brouillent les juridictions. Là où un vide juridique existe, Sea Shepherd agit pour combler ce vide.

« Si nous n’arrêtons pas de dégrader nos océans, les systèmes écologiques marins commenceront à s'effondrer et quand ils seront détruits, les océans mourront. Et si les océans meurent, alors la civilisation s'effondrera et nous mourrons tous. » - Paul Watson



La pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN)
La pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) est une des plus grosses menaces qui pèse sur la survie des écosystèmes marins ainsi que les moyens de subsistance des petits pêcheurs côtiers. On estime qu’entre 15 et 40% des prises mondiales sont capturées illégalement. Le problème est particulièrement important dans les pays en voie de développement qui manquent souvent de moyens financiers pour contrôler ce qui se passe dans leurs eaux territoriales. C’est la raison pour laquelle Sea Shepherd travaille de plus en plus avec des gouvernements, comme le Mexique, le Gabon, le Libéria ou l’Equateur. A titre d’exemple, grâce à notre Opération Albacore en 2016 et 2017, le Gabon a pu, pour la première fois de son histoire, inspecter les thoniers étrangers qui pêchent dans ses eaux.

« Sea Shepherd est une organisation anti-braconnage qui opère dans les limites du droit international et fait respecter les lois de protection de l’océan. avec des stratégies d’action qui peuvent être agressives si nécessaire mais qui se veulent résolument non-violentes. Depuis 40 ans, nous avons toujours mis un point d‘honneur à ne jamais blesser personne » - Paul Watson


Massacre des mammifères marins
Sea Shepherd utilise l'action directe pour arrêter les chasseurs de baleine dans le monde depuis 1979. Alors que la chasse commerciale avait presque conduit les baleines au bord de l'extinction, un moratoire a été mis en place en 1986. Cependant, certains pays ont refusé de reconnaître l'interdiction. La Norvège et l'Islande continuent la chasse à la baleine commerciale dans leurs eaux territoriales, et les Iles Féroé continuent de tuer les baleines pilotes et autres cétacés qui croisent au large. Chaque année, les Japonais envoient leur flotte jusqu'au Sanctuaire baleinier de l'océan Austral pour abattre des centaines de baleines sous prétexte de « recherche scientifique ». Une justification qui n’est reconnue ni par la Commission Baleinière Internationale, ni les cours fédérales australiennes ou la Cour internationale de justice de la Haye qui a condamné le Japon pour braconnage. Depuis le premier voyage vers l'Antarctique en 2002, les campagnes d'action-directe de Sea Shepherd pour la défense des baleines de l'océan Austral ont empêché avec succès le massacre de plus de 6000 baleines. Sea Shepherd s'est également opposé au massacre des phoques au Canada depuis 1978. En dépit d'une interdiction de l'importation des produits issus de cette chasse aux Etats-Unis et dans l'UE, le Canada continue tuer des milliers de bébés phoques chaque année.

« Le Japon a déclaré la guerre aux baleines dans l'océan Austral. Les nations signataires des conventions concernées refusent de joindre les actes à la parole. Aucune Marine nationale, aucune ONG, hormis Sea Shepherd, ne fait quoi que ce soit pour intervenir. » - Capitaine Alex Cornelissen


Déchets marins
Les déchets polluent nos océans, et ont un impact dévastateur sur les écosystèmes marins du monde entier. On y trouve de nombreux objets de la vie courante tels que des bouteilles et des pailles en plastique, des canettes, des ballons, des sas plastique et des briquets ; mais aussi du matériel de pêche tels que des lignes, des filets, des cordes, des hameçons, et des bouées perdues ou abandonnées en mer. Les déchets marins sont un danger pour toute la vie marine : les oiseaux, les requins, les tortues et les mammifères marins, entraînant des blessures ou la mort par noyade ou intoxication. Ils représentent également un risque sanitaire pour les humains. En effet, les micro-plastiques ingérés par les poissons absorbent les toxines synthétiques telles que les PCB, le DDT, le BPA et le mercure, dont les effets sont intensifiés au fur et à mesure de leur passage dans la chaîne alimentaire.


Forages en mer et déversements
Les accidents de forage en mer, les éruptions et les déversements de pétrole ont causé certains des plus grands désastres environnementaux de notre époque, affectant la faune marine et les moyens de subsistance des communautés côtières. Sea Shepherd s'est associé à Alliance Océan en 2014 pour faire des recherches sur l'impact de la catastrophe du Deepwater Horizon en 2010 dans le Golfe du Mexique. Le pétrole s’est répandu dans les profondeurs, et des produits toxiques ont affecté toute la chaîne alimentaire. Afin de lutter contre la possibilité d'un nouvel accident de ce type dans nos océans, Sea Shepherd s’est opposé, en 2016, aux nouvelles opérations de forage en mer que BP avait prévues dans les eaux protégées de la Grande Baie australienne.